Comment vivent ces drôles d’animaux marins ?
Les fonds marins abritent de bien étranges animaux aquatiques. Poisson globe, hippocampe, méduse, poissons volants… des animaux atypiques que nous avons le plaisir de vous faire découvrir.
1. L’hippocampe, un drôle de petit cheval qui vit sous l’eau
Si l’hippocampe a une silhouette qui rappelle celle d’un cheval, c’est bel et bien un poisson. Comme les autres poissons, l’hippocampe respire par des branchies et possède des nageoires, mais il ne possède pas d’écailles. Sa drôle de morphologie lui vaut le surnom de cheval de mer. Comme il se déplace très lentement et qu’il ne possède pas de moyens de se défendre, l’hippocampe est très exposé aux prédateurs.
Il utilise la technique du camouflage pour s’en protéger. Dans ce domaine, l’hippocampe est un expert. Il est capable de prendre la couleur de son environnement et de s’y fondre pour passer totalement inaperçu. Le poisson se nourrit de plancton, constitué de crustacés, œufs de poisson, larve… Il aspire l’ensemble par sa longue bouche en forme de trompe et recrache par les ouïes tout ce qui n’est pas comestible.
2. Le poisson globe, rond comme un ballon et couvert de piquants
Le diodon est un poisson tropical plus connu sous le nom de poisson globe. Il est couvert de piquants qui le font ressembler à une sorte de hérisson des mers. C’est d’ailleurs l’un de ses surnoms. Il en a beaucoup d’autres : poisson-hérisson, poisson porc-épic ou châtaigne des mers.
On connaît aussi son étrange capacité à pouvoir se gonfler comme un ballon pour effrayer les prédateurs. Quand il se sent en danger, le poisson globe peut ingérer de l’eau et de l’air en grande quantité et paraître deux ou trois fois plus gros qu’il ne l’est réellement. Ce n’est pas son unique moyen de se défendre. Il possède une toxine mortelle, la tétrodotoxine, qu’il peut libérer en cas de danger.
3. Le fugu, le délicieux cousin du poisson globe
Le fugu est un autre poisson globe, cousin du diodon. Ce poisson à la chair délicate est très apprécié au Japon. Le seul problème est que la tétrodotoxine qu’il contient est capable de provoquer la mort d’un être humain par arrêt respiratoire. Les cuisiniers qui le préparent doivent suivre une formation spéciale et obtenir un certificat prouvant qu’ils connaissent les gestes qui permettent d’éliminer le poison.
4. Le bernard-l’ermite, le voleur de coquille
Le malheureux pagure (l’autre nom du bernard-l’ermite) a la particularité de posséder un abdomen mou, ce qui le rend bien fragile face aux prédateurs et aux rayons du soleil. La nature n’a pas été très généreuse avec lui puisqu’elle a oublié de lui donner une carapace protectrice.
S’il ne veut pas terminer en nourriture pour un de ses prédateurs ou finir desséché au soleil, le bernard-l’hermite doit donc trouver un abri pour se protéger. Quoi de mieux que la coquille d’un autre animal ? Et si elle n’est pas disponible, il n’hésite pas à le dévorer ! Le seul inconvénient est qu’au fur et à mesure à mesure qu’il grandit, son habitat devient trop petit. Pas de problème ! Le crustacé déménage pour en trouver un plus spacieux, et autant de fois que nécessaire au cours de sa vie.
5. La loutre de mer, le plus mignon des mammifères marins
La loutre de mer est certainement l’un des plus sympathiques mammifères marins. L’animal apprécie les eaux froides ou tempérées de l’océan Pacifique. La loutre passe une bonne partie de son temps à entretenir son épaisse fourrure. C’est un capital à préserver, car elle la protège du froid et permet à sa peau de rester au sec. Avoir une belle fourrure ne présente pas que des avantages. Ça fait même pas mal d’envieux ! Pendant longtemps, la loutre a été chassée pour récupérer sa belle toison. Heureusement, aujourd’hui, c’est une espèce protégée.
6. Les poissons volants volent-ils aussi bien que les oiseaux ?
Le famille des poissons-volants, ou exocets, regroupe environ 70 espèces. Ils sont présents dans toutes les mers du monde et tout particulièrement dans les régions tropicales et subtropicales. Même s’ils ne sont pas capables de voler comme des oiseaux, ils peuvent planer au-dessus de l’eau sur de longues distances.
Les exocets possèdent 2 ou 4 nageoires pectorales très développées, qui ressemblent à des ailes. Ils sont également dotés de puissants muscles pectoraux. Grâce à ces spécificités anatomiques ils peuvent se propulser hors de l’eau, à une hauteur de 1 à 1,5 mètre, et planer sur une distance de 200 mètres en moyenne. Les poissons volants les plus performants parviennent à parcourir jusqu’à 400 mètres à une vitesse de pointe de 70 km/h. Pas mal pour un poisson !
7. La méduse, belle et dangereuse
Les méduses appartiennent au groupe des cnidaires, comme les coraux et les anémones de mer. Ces curieux animaux en forme de cloche sont constitués de 95 à 98% d’eau, n’ont ni cœur, ni cerveau, ni poumons et un système de reproduction des plus complexes. Leur corps gélatineux est appelé une ombrelle, sous lequel se trouve une bouche et des tentacules couvertes de filaments urticants. Lorsqu’ils sont en contact avec la peau d’un nageur, ou d’un promeneur sur la plage, ils provoquent des démangeaisons et des brûlures forts désagréables.
Les méduses se nourrissent essentiellement de plancton et entrent elles-mêmes dans le menu de divers prédateurs, les poissons et les tortues, entre autres. Le changement climatique semble très favorable aux méduses. Elles prolifèrent partout dans le monde. Elles sont de tailles très variées. La plus petite des méduses ne mesure que quelques millimètres. La plus grande, la méduse à crinière de lion, a des dimensions spectaculaires. Son ombrelle mesure 2 mètres de diamètre, ses tentacules plusieurs dizaines de mètres de longueur, et elle pèse plusieurs centaines de kilos !
Poissons colorés ou une méduse en papier, retrouvez nos idées de créations sur le thème des animaux marins !
Pas de commentaire pour le moment.