Soigner les petits bobos et blessures de ses enfants

Ils courent, ils sautent, ils grimpent et crapahutent sans cesse, nos enfants sont de vrais casse-cous ! Sujets aux bobos en tout genre, mieux vaut avoir une trousse de secours pleine et disponible à tout moment. La team Mapiwee vous liste ses petits indispensables “santé” pour soigner les bobos de nos bambins.

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Proposé par la Team Mapiwee
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Comment soigner les petits bobos et blessures de nos enfants ?

Notre premier conseil est d’avoir toujours à portée de mains une trousse de premiers secours complète et pratique. Ça vous évitera le stress de chercher partout un pansement lorsque votre enfant se blessera.

Aïe, maman, papa, bobo, j’ai mal“. Votre enfant pleure, il s’est fait mal.

Pour commencer, gardez votre sang-froid, observez la blessure pour apporter les bons soins et gestes. Observez également le comportement de votre enfant, son visage, ses pleurs, ses gestes pour évaluer le bobo et la douleur physique et mentale. La plupart du temps un petit bobo engendre plus de peur que de mal, c’est pourquoi il faut rassurer votre enfant pour enlever le potentiel bobo mental. Rassurez-le avec des mots tendres et gestes doux. Faîtes-le parler du bobo et de ce qu’il ressent pour dédramatiser la situation et qu’il ne garde pas de mauvais souvenir et blessure mentale.

Astuces pour graduer la douleur de votre enfant

Il n’est pas toujours facile de comprendre à quel point votre enfant est en souffrance et de quelle manière vous pouvez l’aider. Pour cela plusieurs options s’offrent à vous :

  1. Demandez-lui, s’il le peut, d’exprimer sa sensation de douleur : a-t-il mal “un peu”, “moyen”, “fort”, “très fort” ?
  2. Créez une échelle de la douleur avec des emojis et demandez à votre enfant de graduer sa peine. Sortez votre règle des émotions avec 4 à 5 visages de “je vais bien” à “j’ai mal très fort”.
  3. Pour les plus grands, ils pourront évaluer de 1 à 10 leur degré de douleur à l’instant T.

Les bobos du quotidien et leurs remèdes

  • Pour les bleus et les coups

En cas de traumatismes bénins, la glace et le froid permettent d’éviter le gonflement de la zone touchée (comme la cheville ou le bras par exemple). Appliquez ensuite de l’Arnica Montana (sous forme de crème, gel, homéopathie) sur le traumatisme : cela diminuera l’inflammation et donc l’apparition d’un éventuel bleu ! Par la suite, vous pouvez appliquer du gel d’aloe vera pur (mis au réfrigérateur au préalable) pour son action anti-inflammatoire.

Si le coup intervient à la tête et que vous constatez des signes de somnolences ou de vomissements, appelez le 15 ou rendez-vous chez le médecin rapidement.

  • Pour les égratignures ou les coupures

La première étape est de nettoyer la plaie pour en retirer les petits débris ou saletés logés à l’intérieur. Hop ! On embarque un paquet de sérum physiologique à glisser dans sa trousse de premiers secours, idéal en cas de coupures. La seconde étape sera de désinfecter la plaie mais pas avec n’importe quoi ! On oublie l’alcool à 90% qui nous fait hurler de douleur et on lui préfère la chlorhexidine, indolore et efficace. Ensuite, on protège la plaie avec un pansement qui créera un terrain humide favorable à la cicatrisation.

  • Pour les coups de soleil et les brûlures

En été, pour éviter les coups de soleil, l’astuce la plus simple sera évidemment l’application d’une crème solaire (Indice 50) à étaler sur l’ensemble du corps (y compris les oreilles et les doigts de pieds) toutes les cinquante minutes. Si malgré tous vos efforts, un coup de soleil apparaît, l’aloe vera a des propriétés calmantes et cicatrisantes très intéressantes. Répétez l’opération plusieurs fois en grosses couches et préférez l’aloe vera pur (et non les crèmes à base d’aloe vera). Vous pouvez aussi opter pour du Calendula, en huile bio ou en crème, qui sera aussi utile en cas de piqûres de moustiques grâce à ses propriétés anti-inflammatoires !

Pour les brûlures à la maison (casserole, bouilloire, barbecue…), passez immédiatement la plaie sous l’eau froide pendant 15 minutes. La fameuse règle des 3 x 15 : 15 minutes, sous une eau à 15 degrés, pour appeler ensuite le 15 (à ne faire qu’en cas de brûlures importantes, plus grosse que la paume de la main). N’ajoutez pas de corps gras qui pourraient aggraver la plaie ou encore de glaçons qui risqueraient de brûler davantage la surface de la peau.

Dans ces cas-là, l’hydratation est très importante pour aider à la cicatrisation et réduire les marques. Une fois la plaie apaisée, hydratez aussi la zone avec de l’huile de coco, du beurre de karité ou encore de la Biafine en grosses couches. Si ça gratte, remettez un petit bandage ou pansement pour éliminer l’envie.

  • Pour les piqûres d’insectes

S’il s’agit d’une piqûre de guêpe, essayez d’enlever délicatement le dard avec une pince à épiler mais sans appuyer sur la zone gonflée de venin. Désinfectez ensuite la zone avec un spray antiseptique et surélevez le bras ou la jambe touchée. Si vous constatez un œdème, une difficulté respiratoire ou bien une piqûre dans un endroit risqué (comme la gorge) contactez le 15. En prévention, apprenez à votre petit a toujours regarder dans son verre avant de boire (surtout une boisson sucrée) et faites-le marcher avec des chaussures fermées.

Pour les piqûres de moustiques, vous pouvez penser au vinaigre de maison pour soulager la démangeaison d’une vilaine morsure ! Riche en acide acétique, le vinaigre possède de nombreuses vertus antiseptiques et calmantes lorsqu’il est appliqué pur en compresse pendant quelques minutes. Le vinaigre de cidre biologique est conseillé car plus doux, mais tous les vinaigres fonctionnent. Pour les bébés, entourez le lit d’une moustiquaire ou appliquez sur leur peau une eau florale à base de lavande (à ne pas confondre avec l’huile essentielle de lavande officinale qui est très efficace contre les piqûres de moustiques mais trop concentrée pour les bébés, renseignez-vous avant de l’utiliser). N’oubliez pas également le froid, comme un glaçon enfermé dans un linge, pour soulager immédiatement une démangeaison trop intense !

Connaître les légendes urbaines concernant les bobos d’enfants

Typiquement laisser une plaie à l’air libre ou encore faire pipi sur une piqûre de méduse sont des légendes tenaces ! En cas de plaie, un pansement spécial coupure créera un écosystème humide, propice à la cicatrisation de l’épiderme, alors que l’association “sable puis eau + vinaigre” ou même “sable puis eau salée” aideront davantage à soulager une piqûre de méduse qu’un petit pipi ! Il est important de s’informer sur ces idées reçues qui circulent et qui font parfois plus de mal que de bien à nos petits.

Si votre enfant attrape une tique pendant une balade en forêt, ne tirez pas dessus avec une pince à épiler et n’endormez pas l’insecte avec de l’éther ou autre : cela risquerait de provoquer une dilution du venin dans le sang. Rendez-vous dans une pharmacie et achetez un “tire-tique” composé de deux branches et permettant de retirer la racine de la tique en tournant l’instrument délicatement.

Racontez-nous vos astuces et remèdes pour soigner les petits bobos du quotidien

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