10 athlètes qui ont marqué l’histoire des Jeux olympiques

10 athlètes qui ont marqué l’histoire des jeux olympiques

Jesse Owens, Abebe Bikila, Colette Bessson et bien d’autres… Meilleur athlète du monde ou personnalité qui a joué un rôle important dans la légende des Jeux olympiques, ils ont mérité de figurer parmi les gloires de l’olympisme.

1. Jesse Owens, Jeux olympiques de Berlin, 1936

Les Jeux olympiques de Berlin se déroulent peu avant la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne est dirigée par Adolf Hitler. Celui-ci compte sur les J.O. pour montrer au monde entier la supériorité de la race aryenne. Ces projets vont être contrariés par Jesse Owens, un athlète noir afro-américain. Champion olympique d’exception, il monte sur la plus haute marche du podium à 4 reprises, en remportant la médaille d’or du 100 mètres, 200 mètres, relais 4×100 mètres et saut en longueur !

2. Jean Boiteux, Jeux olympiques d’Helsinki, 1952

On ne résiste pas à vous parler de Jean Boiteux, l’athlète français incontournable de ce palmarès. Il resta pendant longtemps le seul nageur français médaillé d’or aux Jeux olympiques. C’est à Helsinki, que le jeune nageur de 19 ans remporte la médaille du 400 mètres nage libre.

Le père de Jean avait fait le pari que si son fils remportait l’épreuve, il se jetterait tout habillé dans la piscine pour le féliciter. Un pari est un pari ! Coiffé de son inséparable béret, le père de Jean n’hésite pas à se jeter à l’eau pour féliciter son fils en le prenant dans ses bras. L’image a fait le tour du monde !

3. Abebe Bikila, Jeux olympiques de Rome, 1960

La star des Jeux olympiques de Rome est un jeune Ethiopien nommé Abebe Bikila. Lors de ces Jeux, il participe à l’épreuve du marathon. Il s’est porté volontaire pour remplacer un coureur défaillant et n’a suivi aucune préparation préalable pour courir les 42,195 km de la course. Il ne dispose même pas d’une paire de baskets.

C’est pieds nus, comme il a l’habitude de le faire chez lui, en Ethiopie, qu’il court et gagne le marathon en 2h15 et 16 secondes ! Par la même occasion, il en profite pour améliorer le record du monde de 8 secondes. Quatre ans plus tard, il remportera à nouveau cette épreuve aux J.O. de Tokyo.

4. Colette Besson, Jeux olympiques de Mexico, 1968

Cette année-là, à Paris, sous les pavés, il y avait la plage. À Mexico, sous les semelles de Colette Besson, il y avait de l’or. Elle n’était pourtant pas la favorite au départ du 400 mètres, mais elle avait du souffle, et ses rivales en manquaient. Les Jeux olympiques de Mexico se déroulaient en altitude où l’oxygène se fait rare. Colette Besson s’y était préparée en dormant pendant plusieurs mois sous une tente en altitude. Le jour de la compétition, c’est ce qui a fait la différence !

5. Nadia Comaneci, Jeux olympiques de Montréal, 1976

En 1976, à Montréal, une jeune gymnaste roumaine âgée de 14 ans va accomplir une performance encore jamais réalisée lors d’une compétition olympique : sa prestation parfaite lui vaut l’obtention de la note maximale de 10 sur 10 aux barres asymétriques. Pendant ces J.O., elle domine la compétition en obtenant 7 fois la note maximale. Avec 3 médailles d’or, une d’argent et une de bronze, elle est l’athlète la plus titrée de sa discipline lors de ces J.O.

6. Carl Lewis, Jeux olympiques de Los Angeles, 1984

En 1984, lors des Jeux olympiques de Los Angeles, l’athlète américain Carl Lewis a pour ambition d’égaler l’exploit de Jesse Owens : remporter 4 médailles au cours des mêmes J.O. Pari tenu ! Comme son illustre prédécesseur l’avait fait avant lui, il parvient à décrocher l’or en 100 mètres, 200 mètres, relais 4×100 mètres et saut en longueur !

7. Marie-José Pérec, Jeux olympiques de Barcelone, 1992

En 1968, l’année de la victoire du 400 mètres de Colette Besson, naissait une autre grande championne française : Marie-José Pérec. En 1992, lors des Jeux de Barcelone, elle devient à son tour championne olympique du 400 mètres. En 1996, aux Jeux olympiques d’Atlanta, elle réalise une autre performance exceptionnelle : elle décroche l’or sur le 200 mètres et le 400 mètres !

8. Laure Manaudou, Jeux olympiques d’Athènes, 2004

En ce début de XXIe siècle, cela fait bien longtemps que la France n’a pas réussi à décrocher une médaille d’or en natation. Le dernier médaillé d’or est Jean Boiteux en 1952. En 2004, Laure Manaudou va enfin offrir à la France l’or qu’elle attend depuis longtemps en remportant le 400 mètres nage libre.

Non contente de devenir la première championne olympique de la natation française, elle complète sa collection de médailles en remportant deux autres titres à ces J.O. : la médaille d’argent du 800 mètres et la médaille de bronze du 100 mètres dos.

9. Michael Phelps, Jeux olympiques de Pékin, 2008

Toujours plus fort ! En 2008, le nageur américain Michael Phelps règne sans partage sur sa discipline. Aux J.O. de Pékin, il rafle 8 médailles d’or, soit les 8 épreuves auxquelles il participe. Il en profite pour améliorer le record du monde en 400 mètres 4 nages.

10. Usain Bolt, Jeux olympiques de Londres, 2012

Au firmament des étoiles olympiques Usain Bolt dispose d’un éclat très particulier. En 2012, lorsqu’il participe aux J.O. de Londres, l’athlète jamaïcain a déjà décroché la médaille d’or en 100 mètres, 200 mètres et 4×100 mètres. A Londres, il renouvelle sa performance en décrochant l’or sur ces épreuves.

Usain Bolt signe toutes ses victoires d’un petit geste inspiré du dance hall jamaïcain. Il se penche en arrière, tend le bras gauche en avant et replie le droit contre sa poitrine, tout en pointant les 2 index vers l’avant… Oui, il faut s’entraîner un peu pour que ce soit élégant, mais quand c’est lui qui le fait, c’est vraiment top ! Oui, vraiment !

Ce palmarès est loin d’être exhaustif. Quel est pour vous l’athlète qui mériterait d’y figurer ?