Les paroles de la comptine “La boulangère a des écus”
La boulangère a des écus
La boulangère a des écus
Qui ne lui coûtent guère (bis)
Elle en a, je les ai vus
J’ai vu la boulangère aux écus
J’ai vu la boulangère
La nuit pour mieux veiller dessus
Je crois qu’elle ne dort guère (bis)
Mais son trésor est connu
J’ai vu la boulangère aux écus
J’ai vu la boulangère
Autre version :
– La boulangère a des écus
Qui ne lui coûtent guère. (bis)
Elle en a, je les ai vus,
J’ai vu la boulangère
Aux écus,
J’ai vu la boulangère.
– D’où viennent tous ces écus,
Charmante boulangère ? (bis)
Ils me viennent d’un gros Crésus
Dont je fais bien l’affaire,
Vois-tu,
Dont je fais bien l’affaire.
– A mon four aussi sont venus
De galants militaires. (bis)
Mais je préfère les Crésus
A tous les gens de guerre,
Vois-tu,
A tous les gens de guerre.
– Des petits maîtres sont venus
En me disant : “Ma Chère,” (bis)
“Vous êtes plus belle que Vénus.”
Je n’les écoutai guère,
Vois-tu,
Je n’les écoutai guère.
– Des abbés coquets sont venus,
Ils m’offraient pour me plaire, (bis)
Des fleurettes au lieu d’écus.
Je les envoyai faire,
Vois-tu,
Je les envoyai faire.
– Moi, je ne suis pas un Crésus,
Abbé, ni militaire, (bis)
Mais mes talents sont bien connus ;
Boulanger de Cythère,
Vois-tu
Boulanger de Cythère.
– Je pétrirai le jour venu,
Notre pâte légère. (bis)
Et la nuit, au four assidu,
J’enfournerai, ma chère,
Vois-tu,
J’enfournerai, ma chère.
– Eh bien ! épouse ma vertu,
Travaill’ de bonn’ manière. (bis)
Et tu ne seras pas déçu
Avec la boulangère
Aux écus !
Avec la boulangère.
Cette chanson daterait du début du XVIIIème siècle.
Pas de commentaire pour le moment.