1. Faites confiance à votre enfant
Cela peut paraître naturel, mais ce n’est pas toujours évident ! Donner des tâches à votre enfant engendre un sentiment de confiance et d’intégration au groupe et au foyer. Adaptez bien sûr les tâches données en fonction de son âge. Ce dernier sera alors responsable, autonome et fier de son travail à la maison. Mettre la table, aider dans le jardin, faire la liste de courses, aider à imaginer les repas de la famille, ranger les jouets… sont autant de missions auxquelles un enfant sera ravi de participer.
2. Attention aux maladresses : cultivez la pensée positive dans le foyer !
Le cercle familial peut s’avérer être parfois maladroit voire en partie responsable d’un manque de confiance constaté chez l’enfant. Des phrases qui peuvent paraître insignifiantes ou “peu graves” comme “ton frère était très bon dans cette matière, tu devrais y arriver”, “tu n’as pas été assez bon sur ce contrôle, c’est nul comme note”, “tu as tout renversé sur la table, tu es vraiment maladroit”… peuvent profondément marquer l’enfant et lui donner envie de se renfermer. Pour préserver la susceptibilité de chacun, utilisez des mots positifs et encourageants. En clair, préférez toujours voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide en évitant aussi l’emploi systématique du verbe être (“tu es mauvais”, “tu n’as pas réussi”, “tu es maladroit”) pour préférer le jugement d’une situation (“ce contrôle demandait peut-être plus de travail, qu’en penses-tu ? ou “cela fatigue maman que tu ne veuilles pas faire tes devoirs dans le calme, tu comprends ?”).
3. Apprenez-lui à gérer l’échec
L’échec fait partie de la réussite, c’est même une étape bénéfique ! Ne mettez pas trop de pression sur votre enfant pour réussir à tout prix, trébucher est vital pour apprendre à rebondir, à stimuler sa créativité et son esprit de combativité ! S’il refuse d’échouer, votre enfant aura tendance à ne même pas essayer, par peur de décevoir (apprendre à lire, à faire du vélo, à dépasser ses peurs…). Dites-lui alors que l’échec fait partie de la vie et que vous aussi, vous êtes passé par-là mais que vous avez travaillé sur vos faiblesses pour vous améliorer et surtout que vous l’aimerez peu importe le résultat !
4. Utilisez l’auto-suggestion et la pensée positive
À la table du petit-déjeuner, dans la voiture ou devant la glace, faites répéter une à trois phrases positives d’auto-suggestion à votre enfant pour que son cerveau se persuade que cela est vrai. Et oui, il vous suffit, par exemple, de faire exprès de sourire chaque jour pour que votre cerveau pense que vous êtes heureux (et en tirer tous les bénéfices). “Je suis capable de réussir tout ce que je veux”, “j’ai confiance en moi, tous les jours un peu plus”, “je suis capable, fort.e et confiant.e”, “je suis super, je peux tout faire” etc. Essayez, vous verrez !
5. Intéressez-vous à ses réalisations
La confiance en lui de l’enfant se construit surtout dans les yeux de ses parents. Il sera fier de pouvoir vous montrer son dernier dessin, sa dernière construction ou son joli bouquet ! Valorisez alors le temps passé, les détails de sa réalisation ou posez-lui des questions sur ce qu’il a voulu représenter plutôt que de “juger” directement son travail. Valorisez alors son esprit, sa créativité, sa patience en soulignant des traits de caractère que vous admirez chez lui !
6. Tenez un journal de la gratitude et de la réussite
Cela peut paraître bête mais écrire ce pourquoi nous sommes heureux ou ce pourquoi nous sommes fiers, nous aide à faire le bilan d’une journée, d’une semaine, d’un mois et d’en voir les progrès. Avec votre enfant, prenez 10 minutes pour remplir un petit journal quotidien avec trois réussites du jour (“se faire un nouvel ami”, “participer en classe”, “ranger ma chambre”…) et trois choses pour lesquelles il ressent de la gratitude (“faire des cours de tennis”, “avoir une petite sœur”…). Simple, très efficace et puissant, ce journal de la gratitude booste la confiance des petits et des grands !
7. Encouragez-le à faire une activité physique ou culturelle
Le sport, le théâtre, la musique ou le dessin par exemple, donnent un sentiment de réalisation et d’intégration génial chez l’enfant (et l’adulte). Il se dépasse, apprend à connaître ses forces et ses faiblesses, gère la réussite aussi bien que l’échec, sort de sa zone de confort… bref, l’activité extra-scolaire sportive ou culturelle est essentielle au développement de l’enfant et de sa confiance en lui.
8. Encouragez-le tout simplement !
Valorisez ses forces, motivez-le à dépasser ses limites avec des tournures positives (“moi je suis sur.e que tu peux le faire” ; “tu vas peut-être regretter si tu n’essaies pas?”, “tente-le coup, tu seras super fier.e de toi et nous aussi”), soyez dans l’encouragement le plus total quand votre enfant grandit et manque de repères ! Ne pointez pas du doigt ses petits échecs, mais saluez l’effort et le courage !
9. Pratiquez la relaxation
Pour se défaire d’un épisode stressant ou avant de dormir, la relaxation aide l’enfant à entrer dans un mode quasi-méditatif où l’esprit s’apaise au rythme de la respiration. Apprenez-lui, en cas de stress, à gonfler son ventre en respirant par le nez, puis à souffler fort par la bouche (le plus possible) de façon à stimuler le diaphragme. Le soulèvement de ce dernier procurera une immédiate sensation de bien-être. Pendant qu’il respire doucement, suggérez-lui de visualiser la scène stressante de façon plus positive (exemple : s’il doit passer au tableau, demandez-lui de s’imaginer souriant, sûr de lui, récitant parfaitement sa poésie devant la classe).
10. Devenez son confident et sa soupape de décompression
L’enfant vit de nombreux changements et stress au quotidien (à la crèche, en cours de récréation, avec la nounou ou la maîtresse…). Comme chacun, il aura besoin de décompresser sans jugement auprès de quelqu’un à qui il fait confiance. Lorsqu’il viendra vers vous, ne le jugez pas, émettez des critiques constructives, montrez-lui que vous “comprenez” son sentiment, quoi que vous en pensiez ! Rassurez, expliquez et donnez des solutions.
Et vous, quelles sont vos astuces pour donner confiance en soi à votre enfant ?
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